Bienvenue sur ce blog qui vous plonge dans mon immersion à Madagascar. Plus que que du tourisme, plus qu'une expatriation, ce blog est une réelle expérience de vie sur la Grande Île qui vise à faire partager mes aventures, déboires, opinions et points de vue aux curieux, futurs touristes et expats ainsi que potentiels investisseurs.

lundi 27 février 2012

Fort Dauphin, sa vie, sa population, ses prix

A Fort Dauphin, la vie est très calme. En effet, en dehors du samedi soir (jour de sortie au Mafana Club, THE discothèque de la ville ), l'ambiance est plutôt pépère. Avec l'arrivée de QMM, le visage ainsi que l'ambiance de la ville a changé. Alors qu'avant Fort Dauphin était une ville à l'instar de Diego ou Nosy Be accueillant des touristes massivement et surtout des hommes à la recherche de frivolité, la ville est désormais boudée par ces derniers, laissant place aux expatriés et autres travailleurs de QMM.

En discutant avec le propriétaire de notre hôtel, l'association des hôteliers de Fort Dauphin a décidé d'axer son cœur de cible vers les familles réunionnaises, et ce pour marquer la différence avec les autres villes (Diego ou Nosy Be notamment). En effet, La Réunion dispose d'un vol direct vers Fort Dauphin donc pour eux, c'est une carte à jouer.

Mais le réel souci de la ville est, je pense, la flambée des prix qui a pour origine l'arrivée de QMM. Tout ici a augmenté et la population locale en souffre beaucoup. Du coup, les gens sortent peu voire pas du tout et se rationnent sur les denrées alimentaires. Je crois que c'est le point commun entre Fort Dauphin et Diego qui elle aussi souffre du même mal mais dont l'origine, elle, provient du tourisme oisif de masse. Le kilo de viande par exemple est passé de 15.000 FMG (soit 3000 AR, environ 1 euro) à 25.000 FMG (5000 AR). En tout cas, ici aussi, les prix sont plus élevés qu'à Tana, la capitale, à notre grande surprise.

Sinon, le trajet en taxi ici coûte 15.000 FMG (3000 MGA) de notre hôtel au centre ville. De nuit, la course est doublée.


dimanche 26 février 2012

Excursion 1 village Evatra

Au village, éreintés de toutes ces montées et descentes, nous nous sommes assis et avons bu un bon jus de coco offert par les villageois.


Comme nous étions entourés par les nombreux enfants du village et pour leur remercier de l'hospitalité du village, nous avons achetés des bonbons et petits biscuits et nous avons procédé à la distribution, qui fut pour le moins épique et folklorique! Regardez seulement:

  

 
 A la fin de la distribution, nous sommes repartis avec la voiture qui nous attendait à l'entrée du village. Cette première excursion a été vraiment crevante (que ce soit la marche ou en voiture) mais on a vu de beaux paysages et fait de belles rencontres donc on en ressort satisfaits! Si vous avez des questions concernant les prix et tarifs de l'excursion, n'hésitez pas à me demander des infos supplémentaires.

To be continued...

Excursion 1 Baie Lokaro

En redescendant vers la baie de Lokaro, on est tombés sur un cadre idyllique: mer turquoise, sable fin. On en a profité pour piquer une tête d'ailleurs!



Sur place, un repas nous a été servi (compris dans le prix de l'excursion). Au menu: riz, crevettes grillées, tranches de thon poêlées, rougail et en dessert des bananes et des tranches d'ananas.


Les femmes du camp en ont profité pour nous vendre des coquillages.


Après le repas et un repos digestif, nous avons longé la mer puis remonté un peu la pente pour atteindre l'embouchure:



Puis nous avons remonté la montagne un peu pour revenir de l'autre côté,vers le village d'Evatra.


Excursion 1 Ascension


Alors le 4 x 4 nous a ramené jusqu'à un point dans les hauteurs puis nous avons continué à pied. Sur le chemin nous avons rencontré des petits lézards :





Le paysage environnant est en tout cas très vert étant donné qu'il pleut beaucoup dans la région


 Après une marche parfois escarpée, on pouvait enfin apercevoir la mer du sommet.


Et maintenant? Ben on redescend! Direction la baie de Lokaro





















Excusion 1 Sur le chemin en 4 x 4

Alors sur le chemin qui nous a mené jusqu'au point de départ d'escalade, nous avons rencontré une flore intéressante.


Arbre à citronelle


La citronelle est très utilisée car c'est elle a des vertus curatives. Elle peut être utilisée en onction soit en prévention ou soin des piqûres de moustiques, soit pour les douleurs d'arthrite et tendinite. Ce que vous pouvez faire en tout cas si vous souffrez de ces maux et que vous vous trouvez à proximité d'un arbre à citronnelle en plein nature, arrachez quelques feuilles puis frottez vos mais énergiquement. Cela donne ceci:


Déjà vous pouvez sentir l'odeur forte de citronnelle qui s'en dégage.

Autre plante médicinale (ne me demandez pas le nom j'ai oublié...): celle-ci sert pour l'estomac. 


Voici le Nepenthes, sa particularité étant qu'elle gobe les insectes volant (son couvercle se referme dès qu'elle en sent un s'aventurer à proximité).


Nous avons rencontré sur le chemin aussi une forêt de palmiers ravinalas.


 Dans la région de Fort Dauphin, le problème du transport est vraiment réel et vu l'état des routes, souvent les gens n'ont pas d'autre choix que de marcher jusqu'à Fort Dauphin avec leurs marchandises afin de les vendre. C'est le cas de notre vendeuse de poissons photographiée ci-après

 Dans le panier beaucoup de sardines et quelques maquereaux.

En chemin aussi , nous avons croisé un cimetière Antanosy. Cette ethnie n'effectue pas le retournement de mort (famadihana) mais érige des stèles plus ou moins grandes qu'ils essaient d'entretenir périodiquement.


En rejoignant notre poit d'ascension, nous avons longé la côte


Puis nous nous sommes arrêtés au Lac Lanirano où il se trouve un village de pêcheurs. Les bateaux et pirogues partent d'ici et des gîtes sont à disposition pour ceux qui souhaitent faire une étape.
  



Puis, nous avons commencé une petite ascension en 4 x 4 après ces pauses photos (attention les secousses!). Puis, on a continué à pied  pour atteindre la baie Lokaro. A suivre...

Excursion 1 à Fort Dauphin


Pour notre première excursion, nous avons décidé de nous attaquer à la découverte du lac Lanirano, de la pointe d'Evatra, de la baie Lokaro puis au retour du village Evatra. Nous avons embauché un guide répondant au nom de Julien pour cette visite (et pour les autres d'ailleurs). Julien travaille en fait à notre hôtel en tant que chauffeur (c'est lui qui assuré notre transfert de l'aéroport) mais il fait aussi guide touristique. Il parle un français tout à fait respectable et ses explications sont claires et intéressantes. En tout cas, il a été d'une aide fort appréciable donc si vous visitez Fort Dauphin, il est à conseiller! Je vous laisse ses coordonnées:  +261 32 44 684 43.

Pour cette sortie, il faut prévoir la journée et un 4 x 4 car l'accès est assez difficile par endroit. Pensez aussi au maillot de bain (vous comprendrez plus tard!), crème solaire, lunettes, casquette ou chapeau, bouteille d'eau et surtout de bonnes chaussures de marche. Vous pouvez très bien prendre un bateau à moteur ou pirogue, le départ se faisant au lac Lanirano pour arriver directement au village d'Evatra. Mais nous avons fait le choix de nous rendre en 4 x 4 en nous arrêtant au Lac Lanirano puis de gravir la petite montagne pour déboucher sur la baie de Lokaro. Au retour, nous avons de nouveau gravi la montagne pour retourner au village Evatra où s'est terminé notre excursion. Cet itinéraire vaut la peine tant la nature est splendide mais je ne vous cache pas que c'est sportif!






vendredi 24 février 2012

Fort Dauphin et QMM

Qit Madagascar Minerals (QMM) est THE Entreprise ici à Fort Dauphin. Elle est détenue à 80 % par RIO Tinto, groupe multinational (australo-britannique) dans le secteur minier dont le siège est basé au Royaume-Uni et à 20% par l'Etat malgache. Ainsi, ce projet prévoit l'extraction de sable minéralisé (ilménite et zircon). L'exploitation par Rio Tinto est prévue pour 40 ans après la première extraction puis tout (enfin ce qu'il en restera) reviendra à l'Etat malgache. L'installation de QMM a radicalement changé Fort Dauphin. Déjà en infrastructures: QMM a installé un village pour ses employés. De plus, l'entreprise a refait la route (et celle-là seulement) utilisée par les camions qui acheminent les minerais. Ensuite,ils ont construit un nouveau port (le port d'Ehoala) qui leur est exclusivement dédié.

On a été fort étonnés en arrivant à Fort Dauphin au vu du nombre impressionnant de 4 x 4. L'explication est que QMM renouvelle son parc automobile tous les trois ans donc il revendent à prix préférentiel aux locaux leurs voitures au terme de ce délai. Mais bien sûr ce tableau révèle vite l'envers de son décor: les prix ont flambé à Fort Dauphin (restauration, tourisme, produits de la vie quotidienne, etc) et on pensait que ce projet amènerait de l'emploi à la population locale... Que nenni! L'accord fait en 2005 avec le président alors en place soit Marc Ravalomanana stipulait une clause de préférence tananarivienne dans l'embauche. Au final, à peu près 200 emplois ont été crées et peu ont été réservé aux gens d'ici. Des manifestations ont eu lieu en 2010, par exemple, notamment pour protester face à cela.

Fort Dauphin (Tolagnaro)







L’hôtel dispose de 10 chambres à 60.000 AR et 6 bungalows à 40.000 AR. Les chambres en tout cas disposent de WC, douche avec eau chaude, climatisation). Le wifi est « disponible » dans les chambres mais le routeur est dans la salle à manger donc si vous vous situez dans une chambre loin du restaurant, le signal est trop faible donc impossible de l’avoir. Donc demandez une chambre près du restaurant si vous tenez à capter internet. Un service de buanderie est aussi proposé mais nous ne l’avons pas essayé. A propos du restaurant, le petit-déjeuner est à 5000 AR et comprend : thé ou café, pain beurre, confiture ou miel. Le chocolat est en supplément (2500AR) et cela n’inclut pas de jus de fruits.  Un petit-déjeuner continental est aussi proposé mais cela ne vaut pas le coup,  il est à 10.000 AR et se comprend  d’œuf sur le plat en plus. Alors autant prendre les crêpes à 10.000 AR pas trop mal si vous préférez prendre du chocolat chaud. En ce qui les plats, clairement, il est trop cher pour ce que c’est. On peut qualifier la cuisine de bonne mais assez radine et on peut dire que l’on n’a pas mangé à satiété.
L’hôtel propose aussi un service de buanderie mais nous n'avons pas encore testé.

--------------------------------------------------------------------------------------------

27 Février 2012 PETITE ACTUALISATION

Nous avons eu un problème d'ampoule dans la chambre pendant le weekend et comme le technicien n'était pas là, impossible pour le personnel de toucher à quoi que ce soit (ben oui ils n'ont pas les outils)...Une malheureuse lampe de chevet nous a été proposée à la place alors nous avons préféré changer de chambre... Certes, la connexion wifi est meilleure car plus proche du restaurant mais la climatisation est défectueuse! De plus, nous avons appris que le transfert de l'aéroport était gratuit pour l'aller, mais pas celui du retour... Un peu compliqué comme raisonnement et surtout pas très commercial!

Informations utiles

Pour les nuls en géographie et les têtes en l'air, voici un petit rappel de la carte de Madagascar:






























Le taux de change Euro est aujourd'hui à 2.922,74 MGA (Ariary). Les gens ici sont habitués au Franc Malgache (FMG) donc pour ne pas être perdu 1 Ariary = 5 FMG.

mercredi 22 février 2012

Derniers jours à Diego

Et oui notre séjour se termine doucement et si on fait le bilan, on y est allés mollos pour  une première visite car on a été freiné par le cyclone d'une part et la chaleur d'autre part... "Petits joueurs!" vous allez nous dire mais le temps nous a surtout manqué. En discutant (beaucoup) avec les gens ici on a compilé les autres visites intéressantes à faire:

La Mer d'émeraude
Le parc national de la montagne d'Ambre
Les tsingy rouges / gris

Et bien sûr la liste n'est pas exhaustive.

Sinon a eu le temps de profiter du Grand hôtel et de sa piscine idyllique:




Il y a aussi dans l'enceinte de l'hôtel un casino avec une salle machines à sous et une autre pour les amateurs de poker (une table de texas holdem, deux de carribean poker) et deux tables de roulette anglaise. Bon je vous avoue qu'on y a été pour sortir de l'atmosphère ambiante de la ville (ambiance vieux-touriste-vazaha-sortant-avec-une-minette-malgache). Là, les gens viennent pour jouer, certes, mais les joueurs (et même ceux qui ne jouent pas!) se parlent et sympathisent. Puis, comme Diego est petit, on se croise forcément dans la rue et la rencontre s'approfondit.

Dernières images que l'on gardera de Diego

Le Cap Diego


Le soleil couchant


A plus tard pour d'autres aventures ailleurs!

dimanche 19 février 2012

Retour à Diego - La guerre des taxis et des cyclo-taxis

Les taxis à Diego sont jaunes (comme à New York!)  et le prix est fixe pour tout véhicule quelque soit la destination. Donc, normalement, le prix est de 1000 AR ou 5000 FMG par personne transportée pour un voyage. Mais il circule aussi les cyclo taxis. Aussi en jaune, ils coûtent ceci dit moins cher: 500 AR soit 2500 FMG. Bon il contient au maximum trois personnes contre six pour les taxis (sept avec le chauffeur, si si on l'a fait!).

Au cours de notre séjour, il s'est levé un mouvement de contestation de la part des taxis: ils s'indignaient du prix proposé par les cyclo-taxis et criaient à la concurrence déloyale. Il est vrai que les locaux ne prennent en priorité que les cyclo-taxis boudant ainsi les taxis. Alors ils ont décidé de tous se liguer pour casser leur prix et offrir la course à 500 AR! Et on a vu les taxis dans les rues qui arboraient une affichette "2500 Fr"... Mais la riposte des cyclo-taxis ne s'est pas fait attendre: ils ont songé à baisser aussi leur prix (à 300 AR quand même!)! Bref, c'est une guerre des prix qui est surtout marquée par l'absence d'arbitrage de la mairie ou autre instance neutre. A voir combien de temps ils vont tenir car il faut vivre et la vie est dure...

Petite anecdote: quand vous prenez un taxi à Diego, il arrive (souvent même!) que vous le partagiez avec d'autres clients... En effet, le chauffeur peut prendre au cours de votre course, une personne, voire deux. Il vous déposera d'abord si vous êtes le premier à être monté, puis le deuxième client et ainsi de suite.

Retour à Diego - Hôtel

De retour à Diego, nous avons pu profiter de la climatisation de notre chambre :-P. A propos de notre hôtel, nous avons choisi l'hôtel Impérial *** situé en plein centre ville. Les chambres y sont grandes, climatisées (point important!), avec mini bar, eau chaude et wifi gratuit. L'établissement s'étend sur 5 étages mais il y a un ascenseur.  Le petit déjeuner fixé à 10.000 AR paraît cher mais il est assez copieux (croissants ou œuf sur le plat, pain brioché, beurre, confiture, une boisson chaude au choix et un jus de fruit pas mauvais). Le transfert aeroport <-> hôtel est offert à partir de 3 nuits d'occupation.  Comme c'est la saison basse, tous les hôtels font des promotions (excepté le grand hôtel) et on s'est rendus compte qu'ils s'accordaient sur les prix. Ainsi, tous les hôtels trois étoiles sont actuellement à 66 000 AR la nuit environ (vignette touristique incluse).

L'avantage de cet hôtel c'est surtout la situation centrale. En effet, les restaurants principaux se trouvent à deux pas dans la même rue de même que le casino et le grand hôtel et le supermarché Score est juste en face. Enfin l'hôtel est entouré par les boutiques qui proposent à la vente habillement, produits artisanaux (à un prix assez cher mais ça c'est un autre problème) donc nul n'est besoin de prendre le taxi.

Autre hôtel de même standing qui vient d'ouvrir et que l'on peut vous conseiller c'est le Firdoss.

http://www.hotelimperial-diego.com/hotel-imperial-diego-suarez.html

http://www.hotelfirdoss.com/index.html

samedi 18 février 2012

Ramena

Ramena est un village de pêcheurs qui est resté simple et modeste. La vie est rythmée en effet par l'arrivée des bateaux de pêche et du déchargement de la marchandise à même le sable.


Sinon il est vrai que la plage n'est pas très propre mais c'est parce que les gens ici considère que la plage sert à stationner les bateaux et à débarquer les marchandises récoltées. Mais la plage a tout de même beaucoup de charme, l'eau est d'une couleur bleu émeraude et les bateaux apportent une touche authentique.



Tout le long de la plage, se succèdent des gargotes pour manger. Les plats de  la carte sont assez simples mais pas mauvais pour autant. La plupart proposent les produits de la mer pêchés le matin (capitaine, langouste, crevette) mais on trouve également du poulet.

Une chose à dire concernant Ramena c'est qu'il fait extrêmement chaud...On se plaignait de Diego mais en revenant de Ramena, on trouvait qu'il faisait frais! En plus, attention aux coups de soleil!



Sur le chemin de Ramena

Nous avons effectué une sortie à Ramena, ville situé près de Diego, pour la journée.

 

On nous a conseillé de prendre un taxi plutôt que de louer un 4 x 4 car cela reviendrait trop cher alors que la route est tout à fait praticable. Pour le prix de la course, comptez maximum 60.000 AR pour la journée. Donc en sortant de notre hôtel, on pensait se lancer à la recherche d'un taxi mais en fait il y en avait un de garé juste en face. Le chauffeur très sympathique nous a fixé un prix de 50.000 AR donc Banco! On est partis aux alentours de 11h avec Baba (nom de notre chauffeur). Il est vrai que la route est bonne mais tortueuse et elle se parcourt en une demi-heure environ. Ce qui était vraiment chouette avec Baba c'est qu'à chaque point stratégique il prenait le temps de s'arrêter pour que l'on prenne des photos et de plus, il avait l'étoffe d'un vrai guide touristique tant ses connaissances sur la région était précises. Voici ce que l'on a croisé sur notre chemin:

Pain de sucre


Baobabs de Diego (ils sont plus concentrés à Morondava mais il en existe un peu dans la région)


La montagne des Français nécropôle des anciens colonisateurs


vendredi 17 février 2012

Les restaurants à Diego

A Diego, les différents restaurants que l'on a fréquenté ont un point commun: ils sont plus chers qu'à la capitale! On a été vraiment surpris par les prix mais en y réfléchissant bien, au vu du nombre de retraités au pouvoir d'achat important, cela flambe les prix: restaurants, hôtels, immobilier... Mais en fin de compte, cela pénalise beaucoup la population locale qui ne peut avoir accès à ces prestations.
Donc on a essayé des restaurants, pour la plupart recommandés par le guide du routard. Certains sont actuellement fermés car en rénovation ou ferment tout simplement car c'est la saison des pluies. Mais voici notre ressenti de ceux que l'on a testé:

La Rotiscceria: restaurant italien que l'on a trouvé assez cher pour la qualité qu'ils proposaient. On a pris un plat de lasagnes et des tagliatelles al pesto. Les lasagnes en question dans la grande assiette blanche paraissaient ridicules et les tagliatelles baignaient dans l'huile d'olive...Pour le dessert, le fameux tiramisu encensé par le routard était en fait pas assez frais.

La pizzeria Naëlle: c'est une petite pizzeria modeste qui ne paie pas de mine. Ils n'ont pas une carte riche et varié mais  ils proposent des pizzas simples, efficaces et goûteuses qui vont de 8000 à 14000 AR.


Le Vahiné: c'est à la base un bar avec terrasse. Ils ont un billard, un coin télé avec grand écran. Ce lieu organise parfois des soirées avec groupes de musique. Ils proposent aussi une restauration avec quelques plats qui sauront vous surprendre par leur saveur.  Mais la spécificité du Vahiné réside dans le fait que c'est l'endroit de "chasse" aux vazahas avec notamment le soir un défilé permanent de minettes apprêtées de tout âge.

Le Melville: charmant restaurant situé en bord de mer dont le cadre est vraiment exceptionnel. Non loin de l'hôtel l'Allamanda, ils proposent une carte avec des produits de saison à prix finalement raisonnable pour Diego. On vous conseille particulièrement le travers de porc caramélisé et le moelleux au chocolat.

Vues du restaurant:

Côté droit


En face

Côté gauche

Diego, sa population

Notre visite à Diego est l'occasion aussi de découvrir sa population. A force d'observer cette dernière, ce que l'on a remarqué c'est la forte présence de Vazahas (soit blancs) du troisième âge venus s'installer à Diego pour une retraite crapuleuse. Pour la plupart (ne généralisons pas mais tout de même c'est le cas pour beaucoup), ils semblent vivre une seconde jeunesse accompagnés de jeunes gazelles malgaches. Alors il n'est pas étonnant de voir défiler les jeunes filles le soir sur leur 31, arpentant les rues pour se rendre aux endroits propices aux rencontres franco-malgaches. Prenez par exemple le Vahiné, un des lieux de prédilection pour celles-ci. Vous  voyez souvent les filles soit patienter au bar, soit attablées avec plusieurs comparses (l'union fait la force!), ou encore s'essayant maladroitement au billard pour appâter le chaland et les éventuelles cibles puis esquissant des pas de danse langoureux pour masquer justement leur gaucherie. En parallèle, on constate l'attitude fière et conquérante de ces Vazahas bedonnant et dégarnis parfois. Ils se sentent beaux, attirants et intéressants, bref ils sont les maîtres du monde (enfin de Diego quoi).

Enfin ce qui est surtout gênant quand on sort dehors, c'est que vous ne voyez QUE cela, des couples vieux Vazaha - Jeune Malgache parmi les clients des restaurants, bars (ne parlons même pas des boîtes) de la ville. La population dite "normale" (famille avec enfants, jeunes malgaches faisant la fête) se fait très rare dans ces lieux. Après investigation auprès de cette population, il s'avère que celle-ci sort différemment et autrement voire pas du tout en fait! Et oui, la journée ils vaquent à leurs occupations (travail souvent) et le soir ben ils rentrent et restent chez eux tout simplement.

Mais il risque d'avoir du changement dans ce microcosme car on a appris par une personne travaillant à l'ambassade de France que l'armée française compte s'installer à Diego. En effet, les légionnaires de Djibouti vont être transférés dans la ville. Attention messieurs les retraités, cela va apporter du sang neuf et faire de la concurrence!

jeudi 16 février 2012

Giovanna

Dans la nuit de lundi 13 au mardi 14 Février, le cyclone Giovanna a touché la côte Est de Madagascar par Brickaville. Giovanna a ainsi balayé l'île d'Est en Ouest en passant par la capitale. Bilan: le bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) décompte environ 16 morts et plus de 10.000 sinistrés. Le cyclone était en effet de catégorie 4 en pénétrant l'île mais il a perdu en intensité en parcourant Madagascar, devenant ainsi une simple tempête tropicale. Par contre, on craint que Giovanna s'intensifie de nouveau dans le Canal de Mozambique, menaçant ainsi le Sud du Mozambique.

Pour notre part, ce que l'on a ressenti à Diego fut surtout de fortes averses surtout lundi. On a retardé les sorties que l'on avait prévu de faire mais c'est tout. Ceci dit, tous les viols du mercredi 15 ont été annulé mais ils ont repris le lendemain. Maintenant, des aides sont mobilisées pour venir en aide aux communes sinistrées.



http://www.newsmada.com/16-morts-et-10-000-sinistres-le-bilan-du-cyclone-giovanna-salourdit/

Direction Diego Suarez

On a passé une semaine à Diego Suarez ou Antsiranana son appellation malgache qui est à la pointe Nord de l'île. La chaleur est difficilement supportable et en saison de pluie, il arrive qu'il pleuve beaucoup. En tout cas, les paysages sont très verts.


On s'est baladé dans le centre ville et ce qui nous a frappé c'est le style colonial des bâtiments. Certains ont été rénové car ce sont maintenant des commerces aujourd'hui mais la plupart sont laissé à l'abandon.

Bâtiment entretenu


Bâtiments non rénové au 1er étage


La ville a un cachet mais elle fait assez vieillotte. La vie est ici beaucoup plus calme qu'à Tana mais je crois que si le rythme est lent c'est en grande partie à cause de la chaleur. Se déplacer a pied est un vrai exploit car le moindre mouvement constitue un effort. Mais on a trouvé la bonne solution: terrasse ombragée et boisson fraîche!

Antananarivo VS Hollywood

Je vous le dis, Hollywood n'a qu'à bien se tenir! Quelle fut ma surprise quand, en me déplaçant en ville de découvrir que la capitale avait aussi ses lettres accrochées dans les hauteurs...






Installées par l'actuel président de la Transition Andry Rajoelina alors maire de la Tana à cette époque, cela veut donner une touche glamour à la ville mais en toute honnêteté cela fait un peu bling bling. Or bling bling rime parfois (souvent?) avec inutile...

mercredi 15 février 2012

Bio Aroma à Tananarive

Nous avons testé l'institut Bio Aroma qui propose des massages, des soins pour le corps et le visage, épilation. En plus de l'institut, une boutique met à disposition à la vente des produits de beauté naturels et huiles essentielles à prix raisonnable.

Notre choix s'est arrêté sur un massage relaxant de tout le corps avec huile à 38 000 AR. Il a duré 50 à 55 min et comme nous étions en couple, nous avons été pris en charge dans une cabine à deux tables de massage. Bercés par de la musique douce au valiha (instrument malgache à corde) à la lumière filtrée, la séance s'est bien déroulée. Les masseuses nous ont prodigué un soin avec rigueur et professionnalisme.

 ----------------------------------------------------------------------------------

NB: Concernant le problème de la prostitution dans certains salons de massage, vu qu'on était en couple, cette question ne s'est pas posée. Puis dans la cabine, une affichette était accrochée au mur stipulant que l'établissement était un institut de beauté et non une maison close. Après, au cours de nos différentes rencontres, un français qui a essayé un autre institut s'est vu proposer à la fin de la prestation un massage "sexuel". Une autre tourisme (oui une femme!) venue pour une épilation des jambes a reçu une proposition de la sorte à la fin...Donc je pense que cela concerne avant tout des cas particuliers mais l'offre existe belle et bien.

La gare de Soarano

En nous promenant sur l'Avenue de l'Indépendance, nous sommes tombés sur la gare Soarana, gare historique de Tananarive.


La construction de la gare a commencé en 1908 et a été achevée en 1910 par l'entrepreneur Cornebois. Son style est inspiré des gares françaises et son emplacement de choix au cœur de la ville confère à cet édifice une aura majestueuse. Depuis 2008, Madarail a pris en charge son exploitation assurant le transport de marchandises mais aussi de personnes (Tananarive-Côte Est). De plus, la gare en elle-même a été rénovée pour offrir une galerie commerciale très élégante et épurée comprenant une brasserie d'époque, des boutiques, des agences de voyages. Je vous laisse le lien de Madarail, leur site est bien fait avec les différentes informations sur leurs prestations.

www.madarail.mg

mardi 14 février 2012

Hôtel Niaouly à Tana

Séjour à Tana

La chaleur nous assaille mais on est contents de changer de climat et surtout d'échapper à l'hiver. Au cours de notre étape à Tana, nous sommes descendus à l'hôtel Niaouly, charmant petit hôtel bien situé dans la ville au croisement des rues qui mènent vers le stade de  Mahamasina d'un côté, vers l'avenue de l'Indépendance de l'autre (où se trouvent Air Madagascar, Orange et autres boutiques)  et enfin vers Antaninarenina (quartier des bijoutiers équivalent à Paris de la place Vendôme). Quelques photos:
Vue extérieure de l'entrée qui aujourd'hui a été renforcée par un sas  pour plus de sécurité:


L'hôtel reste toutefois un peu en retrait donc la zone est assez calme. Les chambres au nombre de 18 vont de 25.000 AR à 40.000 AR vignette touristique incluse. Chaque chambre dispose de douche et toilettes. Nous avons pris une grande chambre à 40.000 AR ce qui nous offrait beaucoup d'espace (tant qu'à faire!).

La salle principale comprend un bar avec chaises hautes, canapés et coin télé, puis tables et chaises pour prendre les repas. Petit plus agréable: un balcon avec vue sur les hauteurs de Tana où vous pouvez manger, boire un verre ou alors juste vous prélassez... De plus, un accès WIFI est disponible dans le salon-salle à manger.

Voici les vues du balcon de la salle à manger:





La carte du restaurant propose plusieurs plats délicieux qui va du traditionnel Mine-Sao poulet au riz cantonnais au bœuf en passant par des plats plus européens (lasagne ou gratin dauphinois par exemple). Notre avis sur leur restaurant: cuisine sans chichis qui ravit les estomacs tant elle est généreuse. Mention spéciale pour leur filet de zébu aux oignons et leur mousse au chocolat faite maison! Le restaurant a, en tout cas, pignon sur rue étant donné que la clientèle ne se limite pas seulement aux clients de l'hôtel mais comprend aussi des personnes venues de l'extérieur.

L'hôtel propose aussi un service buanderie, un transfert de/vers l'aéroport à 30.000 assuré par le très sympathique Faly, chauffeur attitré de l'hôtel (vous serez bercé par la musique de notre Johnny national en plus!)

Cet établissement reste un coup de cœur pour ces différentes raisons mais surtout pour la disponibilité, l'amabilité et le professionnalisme du personnel et de la direction. Donc adresse à retenir et à recommander!

http://www.niaouly.com/index.html